BIOGRAPHIE

La biographie de Philippe B. Tristan témoigne d'une vie de voyages et d'échanges avec le monde. C'est aussi une vie créative marquée par l'amour des mots et de la musique - de la littérature aux chansons populaires - ainsi que des images (photographie, films).

En dernière année de lycée, il part pour un premier voyage de quatre mois en Calabre, où il apprend l'italien. Il entre ensuite à la faculté de Lettres Modernes de Besançon. En troisième année, il décide de partir travailler à l’étranger. Ce sera en Algérie où il sera professeur de français l'année scolaire 1984/85. Il rentre en France pour continuer ses études. Après le master 2 (DEA) il s’inscrit en doctorat. C’est à cette période qu’il fonde la revue « Hetair », une revue littéraire et artistique qui publiera sept numéros semestriels. Il y publie poèmes et nouvelles, avec une vingtaine d’autres artistes, écrivains, photographes, peintres.

En 1989, il s'intéresse à la réalisation de films. Il travaille sur quelques tournages et s’inscrit aux cours du soir de l’école nationale Louis Lumière à Paris. Il vivra deux ans et demi à Paris où il montera son projet de court-métrage cinéma « Nuit d’un Sacre » (23mn-1991) avec la société Cristal Concept, le producteur Eric Naudin et le chef opérateur Georgy Lazarevski.

Après le film, il commence à réaliser des œuvres audiovisuelles. En 1995 se constitue autour de lui une structure de production associative, « Productions du Capricorne », qui gère tout son travail. Cela lui permettra de développer ses projets photographiques, musicaux et audio-visuels.

En bref ce sera, entre 1995 et 2012 la réalisation d'une quarantaine de films institutionnels, deux documentaires longs-métrages ; une trentaine d'expositions photo en France, Russie, République tchèque ; trois CD musicaux enregistrés avec deux groupes différents ("Frontières", "Drako", "Transhumances") et près de 200 concerts donnés en France, en Suisse, en République tchèque et en Slovaquie.

En 2012, il part en Sibérie pour deux mois dans le but de réaliser un livre sur la région d’Altaï en Russie. Les "Carnets de Sibérie, région du kraï de l'Altaï" sont signés avec les Éditions du Sekoya et le livre sortira en décembre 2014. Ce sera une période charnière de son parcours, qui l'amène à vivre une partie de l'année en Russie. Dans cette période transitoire naît le scénario d’un film documentaire "Paris Moscou Express" pris en charge par la société de production Nomade TV, à Metz, qui, suite aux événements de 2014/2015 en Ukraine, ne trouvera pas d’acheteur sur les chaînes de télévision françaises.

En septembre 2017 il obtient un permis de séjour en Russie et décide, parallèlement, de refaire une année d'études en France pour remettre à jour ses diplômes. Il obtient un master 2 de méthodologie du FLE, suite à quoi il commence à travailler à l'Alliance Française de Novossibirsk.

A la fin de l'année 2017 il crée la SARL russe "Francaisensiberie" et le site francaisensiberie.com qui sera le support de la nouvelle activité qu'il développe : l'accueil de touristes francophones en Sibérie. La crise du Covid va interrompre son activité de tourisme réceptif en Altaï. La guerre en Ukraine va y mettre fin définitivement. En 2021 il décide de publier son roman « Blanches de Sibérie » et organise en France une série de conférences sur les thématiques du livre. 2022 sera l’année de la reconstitution d’un groupe musical, avec notamment l’écriture de nouvelles chansons et la traduction de chansons en Français.

2023 verra la sortie d'un nouveau roman, « 2056, le feu du Baïkal ». A cette occasion l'auteur est rentré en France quelques mois pour rencontrer un public marqué par les événements en cours, et surtout par une diffusion médiatique au parti-pris de plus en plus fervent. Son nouveau roman interroge le présent en y décelant des problèmes en germes qu'il projette dans un avenir proche.

Par la force des événements, son public s'est en quelque sorte scindé en deux, d'un côté le public russe pour son activité musicale, et le public français pour son activité littéraire. La France et la Russie s’éloignent, au grand dam de ce créateur soutenant l’ouverture et les échanges mutuels sur un continent européen qui n’avait, dans l'absolu, aucune raison de se fracturer.