accueil

  • Voyages ¦
  • Videos ¦
  • Musiques ¦
  • Livres ¦
  • Photos |

QUINZE PORTRAITS PHOTOGRAPHIQUES ET SONORES 

« Sur Paris mon travail allait bien mais il y avait la situation morale qui n'allait pas du tout. Après mon déménagement j'étais toujours pas trop trop bien moralement. Mon ex-mari en a profité pour me prendre la garde des enfants, en disant que j'avais disparu. Enfin ... j'ai perdu la garde de mes enfants. J'ai été en enquête sociale et j'ai perdu la garde. Ça m'a fait plonger encore plus bas moralement. »

« Si. Ce que je pourrais dire c'est que ... les gens qui sont séropositifs, faut pas qu'ils s'affolent ... faut pas qu'ils s'affolent. Etre séropositif c'est rien du tout. Quand on déclare la vraie maladie du Sida, on peut commencer à angoisser. Mais quand on est séropositif, faut pas angoisser, faut pas prendre ça mal. Faut prendre ça ... comment je pourrais dire ... comme une maladie simple. »

« Tu m'as dit : "Edith, je vais t'interroger sur la santé." Alors j'ai pensé " Edith, santé, malade ... les deux contraires quoi, santé / malade"

      Jusqu'à un certain âge, j'étais en très bonne santé, je résistais à tout, jusqu'à un jour où, à force de destruction ...

      C'est maintenant que je suis malade en fait. (...) J'étais une sorte de in destruction , je m'amusais avec mon corps, je m'amusais à le détruire. C'était presque un jeu. Un jeu et une lutte aussi.

Pour moi il y avait un côté Samouraï de mourir avec la coke ... »

 Cette exposition a été commanditée par la préfecture du doubs en 1994 à l'occasion de la journée de la solidarité.

(Clichés argentiques, noir et blanc, négatifs 6x9. L'exposition consistait en une vingtaine de photographies contrecollées sur carton plume de 100x70 cm)