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Trois Saisons |
Quand tu ouvres une coquille D’huître bue avec passion Imagine Couché sur un sein de dunes Tu te couvres de frissons Imagine Raconte-moi, la mer Raconte-moi, la mer Quand la digue s’ouvre au large Qu’la voile franchit l’horizon La mer, des passions. Quand un visage est de neige Nu roulant dans les torrents Imagine Quand sous les sapins tu fonces Les Yeux fermés sans raison Imagine Raconte-moi, les cimes Raconte-moi, les cimes Quand l’aiguille rejoint le ciel Quand tu vis à pleins poumons Les cimes, des passions Lorsque le soir tu t’enfonces Dans le commerce des bas-fonds Imagine Quand la rivière t’emporte Dans ses eaux noires de poison Imagine
Raconte-moi, la ville Raconte-moi, la ville Quand l’espoir ferme les vannes Quand ton sexe paye sa rançon La ville Quand l’espoir ferme les vannes Quand ton sexe paye sa rançon La ville, des passions. Philippe B. Tristan, 2001 |
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